Bruxelles et le Sahara occidental vus du Ciel
Ce dimanche (14/05/07), j'ai voulu voir la "Terre vue du ciel" et les magnifiques clichés du photo-reporter Yann Arthus-Bertrand (YAB) exposé au Parc de Bruxelles. Et c'est vrai que la planète bleue est si belle... à travers son objectif. J'ai évidemment flashé sur les images de ma ville mais aussi sur le "village sur pilotis de Tongcquil" aux Philippines ou encore le cliché du "bidonville à Port-au-Prince" à Haïti. J'avais donc l'intention d'écrire un petit article "à sa manière" en prenant une photo intitulée "Belges sous la pluie admirant l'exposition de Yann Arthus-Bertrand à l'ombre du Palais Royal à Bruxelles" que j'aurais pu enrichir avec des statistiques sur les gouttes de pluie dans la capitale.
Avant d'avancer dans ce sujet, j'ai pris note d'une légende intéressante. En effet, parmi les toiles présentées, notamment avec le soutien de la Région et de la Ville de Bruxelles, on constate la présence d'un cliché à forte connotation politique sur le dossier du Sahara occidental : "(...) Les sebkha peuvent être d’importantes ressources économiques comme ici au cœur du Sahara occidental, une région qui s’étire sur 2 500 km le long de l’Atlantique et couvre une surface grande comme la moitié de la France. Autrefois colonie espagnole, ce territoire –au sous-sol riche en phosphate et aux côtes poissonneuses- fut revendiqué par le Maroc lors du départ des Espagnols en 1 975 , contre la volonté de ses habitants, les nomades Sahraouis, représentés par le Front Polisario. Bien qu’aucune souveraineté ne lui ait été reconnue, le Maroc brisa la résistance sahraouie en édifiant en plein désert huit murs de 300 km de long, qui séparent toujours des centaines de familles. Le Front Polisario, quant à lui, détiendrait encore 400 soldats marocains. Ce conflit de souveraineté devrait se résoudre par voie référendaire en 2009. Mais beaucoup de choses ont évolué depuis 1975 et les Marocains installés dans la région sont aujourd’hui plus nombreux que les Sahraouis d’origine", explique Yann Arthus-Bertrand.
Pas sûr que Daniel Ducarme (MR), en campagne électorale auprès de la communauté marocaine à Molenbeek, à Schaerbeek et à Ixelles, y développe le même argumentaire.
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