mercredi, janvier 17, 2007

EMB : "Le matériel informatique se trouve à ... l'Exécutif"

Les quotidiens Le Soir et la Dernière Heure titrent sur l'arrestation de l'ex-Président de l'Exécutif des Musulmans de Belgique (EMB) Mohamed Boulif en évoquant à nouveau l'affaire des ordinateurs achetés à la SGI SPRL.

"Boulif, toujours présumé innocent, dit que les ordinateurs étaient là lorsqu'il a quitté son poste, ses successeurs affirment, eux, qu'ils ne les ont jamais vus", écrit Frédéric Delepierre dans Le Soir. "Mais, fait étrange, ces ordinateurs ont disparu. Ont-ils d'ailleurs jamais existé ? Dans ce cas, il s'agirait simplement de fausses factures", ajoute Emmanuel Praet dans la DH en continuant à fausser les pistes sans vérification.

Contacté par téléphone ce mercredi (17/01/07) Imran Akhtar, le responsable actuel de la communication de l'EMB, dément formellement la version relatée par la presse : "C'est absolument faux ! Les ordinateurs sont toujours stockés dans les locaux de l'Exécutif, plus particulièrement dans les salles de réunion et dans la remise de l'EMB. Nous n'avons jamais dit que ces ordinateurs manquaient aux journalistes. Un constat d'huissier a été établi lors de la prise de pouvoir du Bureau permanent en présence de M. Boulif également. Ce procès-verbal a été remis au juge d'instruction Claise. Un inventaire détaillant l'ancien et le nouveau matériel a également été dressé lors des dernières perquisitions de la Police fédérale. Je n'ai aucune idée pourquoi la presse relate de tels propos totalement mensongers en l'attribuant à l'actuel Exécutif."

Logiquement, il convient donc de s'interroger sur la source de ces informations non vérifiées qui se propagent à toute vitesse. C'est en lisant l'article partial (comme d'habitude) de Roland Planchar dans La Libre Belgique que vous pourrez trouver l'identité de l'informateur en question : "On passera sur la dénonciation qui a brièvement conduit (semble-t-il à tort) le vice-président actuel Benjelloul Kissi dans les mains de M. Claise, voilà peu (LLB 22/12) et sur des dénonciations supplémentaires (LLB 8/1), pour en revenir au dernier épisode."