Temps de m... à Bruxelles, à qui la faute ?
Pluie, pluie et repluie à Bruxelles, les nuages restent visiblement très fâchées sur la capitale européenne ces derniers jours au plus grand bonheur sans doute des vacanciers en plein bronzage sur la côté méditerrannéenne.
C'est un classique en Belgique. A peine quelques jours de soleil et les mauvaises langues en profitent pour rappeler la pluie au secours des plaines vertes avec des commentaires médisants du style : "La chaleur n'est pas supportable en Belgique", "Le soleil nuit à la Belgique", "Il n'y a pas d'air ici..."
Prenant un verre sur la banquette arrière d'un bar trappiste bruxellois, on me fait remarquer que pour une fois "ce n'est pas la faute de nos politiciens".
Pas leur faute ? C'est un peu vite dit. Que se passe-t-il dans les nuages bruxellois ? Logique, c'est le passage intempestif des avions. Mais jusqu'au gouvernement arc-en-ciel, les passages se concentraient sur une "route Chabert" (du nom de Jos Chabert, ministre bruxellois de l'époque) qui, de mémoire de Bruxellois, ne provoquaient jamais la pluie durant les mois de juillet.
La tentative de changer la route Chabert avait poussé les écologistes du gouvernement Verhofstadt I (Durant et Deleuze) à la démission à quelques jours des élections. Ensuite, reprenant le dossier des vols de nuit, la vice-première ministre et ministre de la Justice socialiste Laurette Onkelinx avait réussi à imposer une nouvelle "route Onkelinx" aux avions, une route naturellement plus favorables aux revendications flamandes provoquant déjà plus de flottes (et accessoirement plus de bruits) dans la capitale. Enfin, le ministre Bert Anciaux achèvera la tâche en proposant d'appliquer un passage plus dispersé (entendez "moins flamand") des vols pour concentrer les vols sur la zone F (comme francophones) en direction de Bruxelles.
Il pleut à Bruxelles en plein mois de juillet ? C'est évident, c'est la faute à Laurette et Bert. Une seule solution pour faire revenir le soleil, épargnez les zones F pour les vols aériens... afin de faire revivre l'horeca de la côte flamande soit l'équivalent d'un plan Marshall permanent au bénéfice de l'économie flamande. C'est à prendre ou à partir... :)
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