Schaerbeek - L'ex-Président de Force Nationale sur la liste VLD
Alain Vandercam se présente aux élections communales du 8 octobre 2006 à la 18e place sur la liste VLD-Lib à Schaerbeek. Le détail le plus tuant dans le parcours de cet ex-commissaire de police n'est pas vraiment son penchant alcoolique notoire, un gros défaut qui le poussera d'ailleurs à la démission forcée.
Non, Alain Vandercam est surtout connu politiquement comme Président schaerbeekois de Force Nationale en compagnie de Paul Arku, une scission du parti d'extrême droite Front National. "Je suis un libéral de droite. C'est vrai que j'étais Président de Force Nationale à Schaerbeek mais je n'ai jamais été membre de ce parti !", précise Alain Vandercam. "J'ai fait partie du groupement nationaliste et démocratique avec mon ami Fred Hochepied mais c'était avant tout pour mes idées royalistes. Je garde toujours des contacts très sporadiques avec Fred." Aujourd'hui, il qualifie volontiers Force Nationale de "parti d'extrême droite".
Alain Vandercam admet même avoir collaboré longuement avec Johan Demol, actuel dirigeant du Vlaams Belang à Schaerbeek, "mais il était mon supérieur hiérarchique à la police donc je n'avais pas d'autres choix." La plus grande heure de gloire de ce militant libéral était probablement son passage radio sur Vivacité pour dénoncer les pratiques frauduleuses et le mode de fonctionnement trouble des deux partis d'extrême droite.
Ex-enseignant dans la commune, Alain Vandercam commence sa carrière politique au Parti Libéral Réformateur à la fin des années 70. "Le seul parti où j'étais membre, c'est le PRL. Ensuite, pendant les années 80, j'ai fait campagne avec le mouvement IDF de centre gauche sous la direction de l'actuel échevin Georges Verzin pour mener un combat anti-nolsiste à Schaerbeek". Aujourd'hui, rejeté par les libéraux du MR, il a dû se contenter d'une place sur la liste des libéraux flamands pour pouvoir faire campagne. "Je suis à la base un libéral. J'ai été voir les libéraux francophones pour pouvoir figurer sur la liste MR mais ils m'ont gentiment envoyé à la gare. En tant que libéral francophone, je n'avais pas d'autres choix que d'aller voir au VLD."
|