dimanche, février 11, 2007

Viviane Teitelbaum : "Je n'accepte pas que le sionisme soit assimilé au fascisme"

Après avoir annoncé que la députée bruxelloise Viviane Teitelbaum (MR) avait porté plainte contre Rachid Zegzaoui en laissant la réplique à l'accusé, j'ai pris contact ce dimanche (11/02/2007) avec la députée libérale afin de lui demander de réagir à ce propos.

"Contrairement à ce qui est dit dans votre article, je n’ai pas déposé plainte auprès du Procureur du Roi de Bruxelles, contre M. Zegzaoui. Mais j’ai bien informé le Procureur du Roi, dans une lettre datée du 7 novembre 2006 des propos agressifs, menaçants et insultants exprimés à mon égard par M. Zegzaoui lors d’une conférence-débat à laquelle je participais le 2 novembre 2006, organisé par le MOC-ACW, avec le soutien Axcent vzw et la plate-forme Bruxelles-Espérance, et dont le thème était : Les hommes et femmes politiques et leur conviction de vie. Quelles sont leurs motivations ?", me précise Viviane Teitelbaum dans sa réponse écrite.

"Au contraire, lors de l’audition par la Police, le 22 janvier 2007, j’ai expressément déclaré que je ne demandais pas de poursuites pénales à l’encontre de M. Zegzaoui, ce qui est acté dans le PV. Concernant les propos de M. Zegzaoui, je tiens à confirmer que je ne considère nullement comme injurieux d’être qualifiée de sioniste. Ce que je considère comme injurieux, c’est d’avoir été traitée personnellement de fasciste. Ce que je n’accepte pas c’est que le sionisme soit assimilé au fascisme, ce que M. Zegzaoui a fait à plusieurs reprises, tant lors de la conférence-débat du 2 novembre (à l’origine de ma lettre) que de nouveau, lors d’une conférence-débat organisée le 8 novembre par le Mouvement Citoyen Palestine. Et enfin, je voudrais dire que ma démarche auprès du Procureur du Roi de Bruxelles a été motivée par les propos agressifs et menaçants de M. Zegzaoui qui a hurlé à mon attention lors de la conférence débat du 2 novembre que j’étais « l’ennemi, notre ennemi ». La gravité de ces propos ne vous échappera pas. Comme ils n’ont pas échappé à l’auditoire présent, choqué également. Le modérateur étant intervenu alors pour couper la parole à M. Zegzaoui. Je pense qu’il était important de faire ces précisions, car encore une fois, M Zegzaoui n’a pas pris la peine d’écouter et de lire attentivement mes propos avant de m’accuser", conclut-elle.

(photo : MR)